4-7 juil. 2016 Mons (Belgique)
Effets potentiels du positionnement d'enseignants et d'étudiants dans un contexte d'enseignement-apprentissage
Geoffrey Delcroix  1, *@  , Marie Dumont  2, *@  , Véronique Persoons * , Gaëtan Temperman * , Bruno De Lièvre * @
1 : Université de Mons - UMONS (BELGIQUE)
2 : HELHa
* : Auteur correspondant

Ce symposium s'inscrit dans l'axe "comprendre" de ce colloque. Il est composé de trois communications issues respectivement du domaine de l'aide à la réussite, de la didactique des mathématiques et de la didactique du français. Les publics ciblés appartiennent tantôt au BLOC 1 de l'enseignement supérieur non universitaire, tantôt au premier degré de l'enseignement secondaire. Notre objectif est de questionner des dispositifs pédagogiques qui s'articulent autour de la question transversale : "Quels peuvent être les effets du positionnement de l'enseignant et de l'étudiant dans un contexte d'enseignement-apprentissage ?" (Boyer R. & al., 2001 ; Trinquiez M.-P. & Terrisse A., 2004). Autrement dit, notre interrogation porte tant sur la posture des étudiants et des enseignants à l'approche d'un apprentissage de savoirs et de compétences, que lors des activités réalisées en classe. 

Afin d'apporter des pistes de réponses, il nous a semblé pertinent de développer un travail basé sur différents outils édumétriques et méthodologiques. Pour ce, notre recueil de données est notamment obtenu par l'application de la double approche de Rogalski (2008), des degrés de certitude et des indices de réalisme de Gilles (2005), et des travaux menés par Boimare (2004) et Chevalier-Gaté (2014). Ce symposium est l'occasion de questionner l'intérêt, la pertinence, les limites, les difficultés de ces choix, ainsi que de mettre en évidence leur complémentarité. 

Chacune des recherches est mise en pespective, à la lumière de la question transversale, lors de la discussion. Elle fait l'objet d'une communication introductive qui explicite le questionnement à l'origine de la recherche, les hypothèses, les objectifs et la méthodologie, et reprend quelques résultats majeurs. Pour terminer, les intervenants soulignent l'étendue des interrogations qui demeurent ouvertes et requièrent vraisemblablement un regard critique sur les méthodes d'investigation.

Bibliographie

Boimare, S. (2004). L'enfant et la peur d'apprendre. Paris : Dunod.

Boyer R., Coridian C., Erlich V. (2001). L'entrée à l'université. Socialisation et apprentissage. Revue française de pédagogie, 136, pp. 97-106.

Chevallier-Gaté, C. (2014). La place des émotions dans l'apprentissage. Vers le plaisir d'apprendre. Educatio3, pp.9-11.

Gilles J.-L. (2005). Le concept de cohérence spectrale appliquée à l'analyse d'items de tests standardisés. Colloque ADMEE Europe, Symposium « Recherches récentes sur les degrés de certitude »..

Rogalski, J. (2008). Le cadre général de la théorie de l'activité. Une perspective de psychologie ergonomique. Des compléments sur les théories de l'activité et du développement, pour l'analyse des pratiques des enseignants et des apprentissages des élèves. In F. Vandebrouck (Éd.), La classe de mathématiques : activités des élèves et pratiques des enseignants (pp. 23-30 & pp. 429-459). Toulouse: Octarès.

Trinquier, M. P., Terrisse, A. (2004). Entre prévisions et réalité du cours: regards croisés sur les pratiques et les représentations des enseignants de DEUG. In E. Annoot, M.- F. Fave-Bonnet (dir.). Les pratiques dans l'enseignement supérieur. Paris: L'Harmattan, pp. 53-93.


Personnes connectées : 3